vendredi 10 septembre 2010

Jour 6 - Blagoevrad-Dobrinishte-Velingrad-Sernica

Cette journée fût la plus éprouvante de tout notre voyage. Après un réveil très tôt, notre hôte nous accompagne gentiment jusqu'à la gare routière pour rejoindre ensuite le petit village de Dobrinishte. Nous nous séparons également chaleureusement, le remerciant encore mille fois pour leur hospitalité. Le couchsurfing nous réserve pour l'instant que de très bonnes rencontre...
Nous longeons les sommets enneigés du Pirin. Nous regrettons de ne pas avoir pu y aller mais il fallait faire des choix.


Nous rencontrons dans le bus une jeune fille de 16ans, qui, réjouie de nous entendre parler français, entame la discussion avec un français très corrects. Elle nous raconte qu'elle apprend avec assiduité et passion notre langue pour espérer jour être boursière et voyager dans notre beau pays... Elle nous invite chez ses parents à Bansko, mais nous sommes obligés de décliner. Sa marque de sympathie sera de signaler notre arrêt au chauffeur. Décidemment...

Une fois arrivés au village, nous achetons notre petit déjeuner : une sorte de crêpe bien grasse fourrée au fromage. Pas mauvais mais personnes au régime s'abstenir !
Nous prenons ici notre train jusqu'à Velingrad. C'est parti pour environ 3h de petites gares, voies ferrées engoufrées dans la montagne... Quel beau trajet pittoresque !






Puis nous arrivons à Velingrad. Nous souhaitions à l'origine aller jusqu'à Batak pour ensuite rejoindre la ville de Devin. Or notre guide qui nous indiquait une fréquence de 4 bus par jour était déjà dépassé, tout comme l'heure de notre bus... Dépités, nous nous aventurons à rejoindre un autre village, celui de Sernica, qui nous semble t il, allait nous rapprocher. Il n'y avait plus qu'à parier qu'il y ait une correspondance.


Nous avons attendu 4h dans la ville (qui ne présente pas un grand intérêt hormis ses fontaines d'eau de source) puis nous nous sommes retrouvés dans le bus de Sernica (après quelques mésaventures). Arrivés là bas, nous n'étions absolument pas sûrs de trouver un hôtel. Heureusement, une personne ne parlant ni anglais ni français qui s'était pris d'amitié (ou de pitié ! :p) pour nous est allée demander et nous a indiqué la bonne direction. Ouf ! Sauvés, nous demandons tant bien que mal au patron s'il connaît un moyen d'aller à Devin. Négatif, dit il en faisant oui de la tête... Après quelques échanges, il arrive à nous trouver quelqu'un qui nous conduira le lendemain en voiture moyennant quelques euros. Vraiment nous avons soit du bol, soit tous les gens sont arrangeants avec les étrangers. Mais dans tous les cas, cela nous aura vraiment marqué.
Après une journée éprouvante, nous voici enfin rassurés.

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